En quoi la pratique du yoga peut-elle être bénéfique en cas de troubles autistiques ?
Au-delà du fait que chacun a besoin de temps pour prendre soin de soi, le yoga est un excellent moyen de développer la proprioception.
La proprioception, c’est la sensibilité profonde, c’est la perception, consciente et inconsciente des différentes parties du corps. Haut, bas, mouvement, immobilité… toutes ces informations sont interprétées par le cerveau qui les reçoit des articulations, des muscles, de l’oreille interne. La pratique du yoga permet donc d’entrainer et d’améliorer cette sensibilité profonde qui fait souvent défaut aux personnes touchées par ces troubles, rendant difficile le fait « d’habiter leur corps ». Lorsque les troubles engendrent des difficultés de perception du corps, d’identification des sensations physiques et parfois de la dyspraxie, le yoga s’avèrera être un bon support de reconnexion aux sensations corporelles.
La pratique du yoga, via les mouvements de balancier, les postures la tête en bas, les torsions… va produire une stimulation vestibulaire agréable et contrôlée, permettant d’apaiser le cerveau, d’être plus conscient de son corps et d’enclencher un mécanisme de régulation sensorielle. De plus, la pratique du yoga permet de s’ancrer dans l’instant, le moment présent, procurant de l’apaisement.
Évidemment il n’y a pas de magie là-dedans, il ne faut pas s’attendre à des résultats spectaculaires, mais une pratique occasionnelle apportera des bénéfices sur l’instant, comme la détente et l’apaisement, et une pratique plus régulière aura des effets encore plus intéressants, différents d’une personne à l’autre. Alors n’hésitez pas à essayer. Si vous souhaitez un devis pour une intervention écrivez-moi !