Pourquoi je ne suis plus végétarienne

Pourquoi je ne suis plus végétarienne

Avant de vous compter mon expérience, je vous dirai que cet article n’est en rien rédigé pour contrer ou faire l’apologie du végétarisme, du végétalisme ou encore du véganisme. Il s’agit juste d’un récit d’expérience. À lire avec bienveillance et détachement.

Il y a maintenant quelques années, je me suis dirigée vers le végétarisme. Par convictions écologiques et pour défendre au mieux la cause animale, car oui je suis le genre de personne qui nourrit à la bequée les oisillons tombés du nid et qui libère les petites souris pour qu’elles vivent heureuses et libres. Petite fille, je regardais même où je marchais pour ne pas écraser les insectes… Bref je me sens plus l’âme d’une proie que celle d’un prédateur…

Étant professeur de Yoga glisser petit à petit vers le végétarisme me semblait donc naturel!

Fière de mes convictions j’expliquais avec le plus de bienveillance possible à mon entourage très compréhensif (à une ou deux exceptions prêt!) les dégâts écologiques majeurs engendrés par l’élevage de masse et la terreur subie par les bêtes dans les abattoirs.

Pendant deux ans j’ai lu, cuisiné, adapté, pesé et équilibré au mieux mon alimentation, légumes, légumineuses, fruits frais,secs et à coques,… mais la fatigue devenait, au fils des mois de plus en plus mordante!
Au bout d’un an (sûrement un peu tard) je fais ma première prise de sang, quelques carences notamment en B12 et en fer. Je me mets à prendre des compléments… Convaincue du bien-fondé de mes choix, je poursuis dans la même direction, tentant sans-cesse de faire mieux. Je cherche des conseils à droite, à gauche. Du côté des mangeurs non restreints, la viande est la solution et de l’autre on insiste sur le fait que je dois «mal faire» car si on fait bien on est pas carencé et puis c’est tout…
Je suis de plus en plus fatiguée, tiraillée entre mes convictions et mes sensations, mes inquiétudes, de plus les kilos s’accumulent, mon corps gonfle…

Au bout d’un peu plus de deux ans, je suis épuisée en permanence; dormir et me nourrir deviennent mes deux principales obsessions, j’ai FAIM TOUT LE TEMPS! Je fais de nouvelles analyses et là le couperet tombe: je suis très carencée en B12, en fer, en tout… Et 20kg bonus au compteur… C’est la panique. J’en parle autour de moi, proches et médecins et je décide de réintroduire un peu de viande et de poisson. En seulement deux mois les choses sont rentrées dans l’ordre, enfin presque, restent les kilos…

Ce retour «à la normale» est assez difficile, mes convictions n’ont pas changé et j’admire réellement les personnes qui suivent, sans tomber malades, un mode d’alimentation ne nécessitant pas d’ôter la vie à d’autres espèces. Je dirai juste aux personne qui se lancent dans cette alimentation bienveillante envers les autres espèces de faire plus de bilan que moi et peut-être une transition moins abrupte que la mienne. Et oui je suis entière, avec moi c’est un peu tout ou rien, j’ai donc arrêté certainement trop brutalement ma consommation de protéines animales… Peut-être… je n’en sais rien… mais la question n’est plus d’actualité.
Je ne tenterai désormais plus de cesser complètement l’apport en protéines animales, je garde en moi un certain regret, une sensation d’échec, mais je sors malgré tout grandie de cette expérience et voici ce que je retiens.

Du côté des mangeurs non restreints. S’il vous plait, arrêtez de rire de cette volonté de changer son alimentation pour défendre une cause si douce que l’égalité inter-espèces et acceptez que certaines personnes vivent parfaitement bien sans viande! Ne soyez pas perdus ou mal à l’aise ou affamés pour elles; tant que quelques fruits et légumes trainent sur la table, un vegan pourra tout à fait prendre l’apéro ou partager un repas à vos côtés!

Du côté des végétariens, végétaliens et végans. S’il vous plaît, acceptez que pour certaines personnes la transition semble impossible, même si «il est prouvé que…». Pour les plus engagés et au caractère bien trempés cessez d’être agressifs, rien ne passe les barrières des préjugés par la force, vous ne ferez que bloquer et blesser vos interlocuteurs. C’est beau et bien ce que vous faites, mais restez tolérants; ceux qui ne vous suivent pas ne sont pas mauvais pour autant.

Pour tous et pour toutes ayez conscience des réalités. Tout le monde ne peut pas se permettre de manger bio, végétal, issu de circuit court et de s’habiller de manière éthique. Le budget compte et pour beaucoup car quand on a peu/pas d’argent, les courses se font en magasin discount.
Ayons l’ouverture d’esprit de reconnaître que vous avez fait un choix oui, mais vous avez aussi «la chance» de pouvoir choisir car vous avez soit l’argent, soit le temps, soit un peu des deux et c’est merveilleux!

Je retiens aussi de tout ça que personne n’est parfait (même pas moi, quelle horrible prise de conscience!!!) mais chacun fait de son mieux (moi comprise). Certains omnivores font du bénévolat à la SPA et certains vegans sont des fashionista consommant de la fast-mode polluant les lacs, provocant la mort de nombreuses espèces peuplant les rivières arrosées de produits chimiques et teintures en tout genre.

Bref, je pense que la plupart d’entre nous faisons ce que nous pouvons, en limitant les déchets plastiques, en choisissant quels vêtements acheter, ou quoi manger.

Si je devais donc retenir un seul mot dans tout ça je choisirais BIENVEILLANCE. Écoutons-nous, essayons de nous parler et de nous entendre sans nous sentir agressés sans cesse, chacun de nous suit le chemin qui lui semble être le plus juste. Et j’ai envie de dire que tout ça c’est très bien! Que du mieux pour nos lendemains! Bravo à vous de faire ce que vous faîtes avec conviction, bravo à vous d’être juste vous-même.

Cet été, rendez-vous au Cap Ferret

Séances de yoga en groupe sur la plage, et séances privatives, solo ou en groupe, à domicile ou en plein air.

Cours de Yoga au Cap Ferret

Yoga, vers le lâcher-prise

Yoga, vers le lâcher-prise

Dans votre pratique du Yoga, de la Méditation, ou dans vos lectures sur le thème du bien-être vous entendrez ou lirez souvent, de façon un peu maladroite, ou simplement par soucis d’aller à l’essentiel que ce qui est important c’est de lâcher-prise.
Dit comme ça, cela peut sembler très simple, sauf que s’il est bien quelque chose que nous ne pouvons obtenir sur commande, c’est bien le lâcher-prise. Plus nous le recherchons, plus il s’éloigne, le vile gredin !

C’est pour cette raison que pour avancer sur le chemin du lâcher-prise,expérimenter son opposé, le contrôle, est la meilleure, je dirais même la seule des options…
L’esprit, tel un enfant en pleine phase d’opposition, s’énerve lorsque nous lui demandons de s’apaiser. Suggérons-lui donc intelligemment de se contrôler pour que, de lui-même, il choisisse l’opposé. Ne soyons surtout pas impatient,au risque que cela prenne du temps. N’attendons rien, sinon rien n’arrivera. Ne cherchons rien, de peur de nous y perdre.
Ce voyage vers le lâcher-prise est un long périple en terres inconnues où l’inconfort est bien souvent de mise et dans lequel, il faut paradoxalement accepter d’emprunter un sentier qui semble mener à l’opposé de ce voyage tant désiré.

Le Hatha-Yoga est une pratique dans laquelle la prise de posture juste, le souffle et le contrôle du mentale tiennent une place de choix. Mais où est le lâcher-prise là-dedans ? La bonne réponse serait très certainement : nul-part… En tout cas pas au début.
En effet, il faut s’armer de patience, le corps doit emmagasiner des informations pour entrer plus agréablement en posture et savourer leur maintien, avant que le charme du bien-être et du lâcher-prise n’opère… Eh oui, le Yoga c’est comme le reste : d’abord nous apprenons et ensuite nous savourons !

Le codificateur du Hatha-Yoga, Patanjali,a considéré que la voix du Yoga comporte 8 étapes, 8 membres, les voici :

1) Yama, les règles de vie envers autrui
2) Niyama, les règles de vie envers soi
3) Asâna, la posture
4) Pranâyâma, le contrôle du souffle
5) Pratyâhâra, le retournement des sens
6) Dharâna, la concentration
7) Dhyâna, la méditation
8) Samâdhi, l’arrêt des fluctuations du mental.

L’étape ultime du voyage, Samadhi, serait donc l’état que nous recherchons. L’état où les pensées ne peuvent plus venir nous troubler. Pour l’atteindre, il nous faut avoir assimilé les 7 autres membres, dont Dhyana, la méditation.Pour maîtriser Dhyana, il faut être à l’aise en Dharana, la concentration. C’est d’ailleurs ce que nous travaillons lors des méditations guidées, la concentration et non la méditation, car comme le lâcher-prise, elle ne peut être induite par la force de la volonté, c’est un état de laisser faire, advenir et être.
Le pranâyâma est là pour aider à calmer le mental, aidant ainsi à la concentration. C’est donc en passant par le corps et les postures, le souffle et les pranâyâma, la concentration puis la méditation que nous avançons sur le chemin du lâcher-prise. Lâcher-prise demande donc une certaine technique, et la technique ça s’apprend !

La voix du Yoga nous permet de nous recentrer, d’accepter et de reconnaître que nous sommes traversés par de perpétuelles contradictions et que cela fait partie de notre nature. Le lâcher-prise serait donc cette capacité à nous placer en tant que témoin, drashtu, de notre corps et de ce qui le traverse dans l’instant, ici et maintenant. Lâcher prise serait donc être pleinement conscient et bienveillant à la fois.

Dans la pratique du Yoga, le lâcher-prise est une conséquence de la pratique. En effet, je dois admettre pour ma part que je ne me sens pas au summum du lâcher-prise quand je suis dans la posture du danseur Natarajasana, sur un pied, le corps penché en avant, le pied pressant la main, la main tenant fermement le pied et la respiration guidée ! Honnêtement allongée dans mon canapé, je me sens nettement plus confortablement installée ! 😉 Cependant au moment où je relâche la posture, là, pendant quelques instants : je lâche prise. Pas seulement au sens propre, évidement j’ai lâché mon pied et la posture bien sûr, mais je suis dans le ressenti, j’habite mon corps, je suis dans l’observation de chaque sensation, à l’écoute de mon expérience.« Une jambe me semble plus encrée que l’autre, quelques picotements remontent le long de ma jambe de terre, la chaleur se diffuse dans mon corps et j’ai parfois une petite sensation d’étourdissement. » Là, à cet instant précis, je suis le témoin de mon corps vivant qui respire et ressent. Le Yoga nous met donc dans les meilleures conditions pour permettre au corps et au mental d’expérimenter le lâcher-prise.

Il serait donc très certainement judicieux de cesser de refuser la nouveauté, l’inhabituel sous prétexte d’inconfort, mais tel un journaliste de sa propre vie de noter notre ressenti et nos sensations tout en continuant à traverser notre propre histoire.
Au quotidien, lorsque nous sommes dans l’action ou que l’ennui nous guette, pourquoi ne pas prendre un peu de recul pour s’observer ?
Plaçons-nous en observateur de la Vie, de notre vie, des émotions et pensées qui nous traversent. Là, nous pourrons toucher du doigt le lâcher-prise en offrant à nos expériences un espace où exister, être accueilli et reconnu, juste pour ceux qu’elles sont : là.

Début des cours de yoga sur Bruges

DÉBUT DES COURS DE YOGA SUR BRUGES

J’ai l’immense joie de vous annoncer que j’ai enfin une salle sur Bruges, à la Résidence Maryse Bastié !!!
C’est avec plaisir que je vous y donne rendez-vous les lundis de 18h45 à 20h15 et les mercredis de 9h45 à 11h00 et de 18h15 à 19h30.
Des ateliers « Parents-Enfants » et « Méditation » sont aussi réalisables dans cette salle les week-ends, pendant les vacances scolaires et le soir (pour la méditation uniquement).
Cependant, comme rien n’est absolument parfait sachez que cette salle ne comporte pas de sanitaires, ni de salle pour se changer : venez donc le corps léger et en tenue pour yogater! 😉
N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations.
Au plaisir de vous retrouver ou de vous rencontrer,
Namaste

Pourquoi & Comment cette année je me mets au yoga

Pourquoi et comment cette année j’me mets au yoga

À la rentrée j’me mets au yoga ! Oui mais où, comment et pourquoi ?

La rentrée scolaire des enfants approche et avec elle une flopée de bonnes résolutions.
«Cette année je m’organise, je prends du temps pour moi ! Cette année, j’resterai zen et j’me laisserai pas déborder par le boulot. Cette année j’me mets au Yoga.»

Au yoga, oui, mais pourquoi ?

Évidemment, je vous dirais que c’est une bonne idée, étant moi-même professeur de yoga; je ne vais pas vous déconseiller cette discipline que j’enseigne et que je trouve merveilleuse. Grace à elle vous pourrez toucher du doigt santosha, le contentement. A vous le sourire béât sur votre tapis de yoga.

Cependant se mettre au yoga oui, mais pas n’importe où et surtout pas n’importe comment !
Je m’explique :

Commandement n°1: tu ne t’épuiseras point pour te rendre à un cours trop loin.

La chose la plus importante est la localité de votre cours !
Imaginez-vous complètement crevé après votre journée de boulot… Devoir vous relever du canap’, vous rhabiller et faire une heure de route pour aller voir votre professeur de yoga préféré..?!!
Si c’est le prix à payer pour votre pratique, vous lâcherez certainement en cours d’année et ce sera bien normal !
Choisissez un cours proche de votre lieu de travail ou de votre domicile : vous y rendre ne doit pas être une contrainte supplémentaire mais un moment de plaisir.

Commandement n°2: un prof sympa tu choisiras.

La deuxième chose la plus importante est le choix de votre professeur. Prenez le temps d’essayer et d’observer le professeur ! Est-ce qu’il vous met à l’aise? Est-ce-que vous ressortez de la séance le sourire aux lèvres? Est-ce qu’il vous tarde de prendre le prochain cours? Suivez votre cœur, il saura choisir au mieux le professeur qui vous correspond.

Commandement n°3: N’importe quel yoga tu essaieras.

Quant au style de yoga : essayez, ne restez pas sur un a priori, ni sur les «on dit». En effet, certaines pratiques sont plus toniques, plus sportives que d’autres. Mais il y a autant de yogas qu’il y a de professeurs, chaque méthode peut donc être adaptée.
N’hésitez pas à poser quelques questions au professeur avant d’essayer son cours, cela vous permettra de savoir s’il vous semble sympathique, s’il vous donne envie de découvrir sa pratique.
Attention, quelques questions seulement ! Ne lui demandez pas de vous expliquer exactement comment se passe un cours de yoga, ce que vous allez faire, ce que vous allez ressentir, ce qu’il se passera précisément, sinon vous risquez d’avoir comme réponse: « le mieux c’est de tester par vous-même !». Je vous dis ça d’expérience. 😉

Commandement n°4: avec plaisir au yoga tu iras.

La fréquence maintenant… Si c’est votre toute première année de yoga ne vous lancez pas de défi insurmontable ! Commencez par un cours par semaine et si ça vous plaît énormément, ajoutez-en d’abord un second et peut-être un de plus au fil du temps. Mieux vaut se mettre un petit objectif facile à atteindre que vouloir en faire des tonnes pour au final ne rien faire du tout.

Commandement n°5: des vêtements confortables tu porteras.

Aucunement besoin d’un vêtement sur lequel il y a écrit yoga pour bien pratiquer. Aucunement besoin non plus d’avoir payé une fortune un leggings sous prétexte qu’il est fait pour le yoga. Le maître mot pour le choix de votre tenue est «confort» ! Choisissez une tenue dans laquelle vous vous sentez bien, quelque chose d’enveloppant, de doux, quelque chose dans lequel vous pourriez dormir, ou presque. Et si vous préférez dormir nu… faites une exception. 🙂

Commandement n°6: un tapis, un plaid tu emmèneras.

Prenez un tapis de yoga anti-dérapant au toucher un peu effet gomme ou au revêtement alvéolé. La pratique du yoga se fait pieds nus, et pour une question d’hygiène je vous conseillerais de prendre votre propre tapis.
Prenez le temps de le choisir : il faut qu’il vous plaise, qu’il vous donne envie de pratiquer. Ce sera votre premier investissement pour la pratique du yoga.
Votre professeur pourra vous conseiller un lieu ou un site sur lequel acheter le vôtre. Pour votre premier cours vous pouvez vous faire prêter un tapis, mais pensez à emmener une serviette à poser dessus. Prenez un plaid, quelque chose de doux, de chaud, mais pas trop volumineux. Il ne s’agit aucunement de partir à votre cours de yoga chargé comme pour une rando de 2 semaines, mais il sera le bienvenu lors de la détente en fin de séance.

Commandement n°7: ton corps tu écouteras.

Le plus important lorsque l’on pratique le yoga c’est écouter son corps et ses limites. Lors de la pratique, le corps travaille. Parfois, vous fournirez même des efforts, mais cela doit toujours être dans le respect du corps. Le professeur n’est pas à l’intérieur de votre corps, il ne fait que vous proposer des postures; si vous sentez que l’une ou plusieurs d’entre elles vous est particulièrement désagréable, n’insistez pas. Vous ferez la posture suivante.
N’hésitez pas à communiquer votre inconfort au professeur qui saura adapter la posture pour vous.

Commandement n°8: la respiration tu découvriras.

Une des choses les plus importantes dans la pratique du yoga est la respiration.
Votre professeur saura vous guider, vous expliquer comment bien respirer. Lorsque l’on débute, cela peut paraître très difficile de simplement bien respirer mais ne vous découragez pas ! Au fil des séances cela devient de plus en plus simple. Ne vous énervez pas, ne vous découragez pas ! Au bout de quelques séances vous aurez trouvé votre respiration.

Commandement n°9: avec les autres yogis tu discuteras.

Un cours de yoga est aussi un moment d’échange ! Pendant la séance le silence règne la plupart du temps. Cela ne doit pas vous empêcher de discuter avant et après la séance avec les autres yogis et votre professeur, ni même d’échanger quelques regards complices pendant la séance. La convivialité tient une place de choix dans une salle de yoga.

Commandement n°10: grâce au yoga la bienveillance tu découvriras.

Une des plus merveilleuses choses que vous apprendra le yoga est la bienveillance.
Par exemple, il y a de nombreuses années, avant que je ne commence à pratiquer, je pouvais m’emporter un peu vite. Mais plus on pratique, plus on gagne en bienveillance et en patience. Les bouchons semblent moins longs, les difficultés bien moins grandes, la vie plus douce.
Donc allez-y, foncez, devenez un petit yogi et gagnez le sourire sur votre tapis.